Longueur : 10 - 36 mm
Durée du cycle de développement :
Habitat : Sols dégagés et herbeux.
Nourriture : Adultes : divers végétaux. Larves : oeufs et miel d'abeilles solitaires.
Epoque d'observation de l'adulte : Avril à juillet.
Distribution (non exhaustive) : Partout mais tend à se raréfier. Protégé en Belgique.

Identification : Tête et corselet creusés de points serrés, mais moins gros que chez Meloe proscarabaeus. Aspect brillant, presque lisse. Elytres assez finement chagrinées. Corselet échancré en arrière (il est pratiquement droit chez Meloe proscarabaeus). Couleur générale bleu noir. Les articles intermédiaires des antennes (du 5ème au 7ème) sont renflés, élargis chez le mâle. Le corselet est plus long que large.
(Source : La faune de la France illustrée - Rémy Perrier - Tome VI Coléoptères 2ème partie)

Sa larve se développe en deux temps (hypermétamorphose larvaire) :
       - une première larve (ou larve primitive) est appelée« triangulin ». Elle est très mobile bien que ne s'alimentant pas, afin de trouver un hôte Hyménoptère, en circulant. Pour ce faire elle est munie de pattes (qui disparaîtront ensuite) munies de trois grosses griffes plates (d'où son nom) lui permettant d'escalader les végétaux (fleurs composées où elle attendra son Hyménoptère). Elle se sert aussi de ses mandibules et de sa papille anale pour se déplacer.
Ses yeux sont peu développés (une seule paire de lentilles). Son abdomen se termine par deux pièces filamenteuses. Elle respire au moyen de stigmates respiratoires alignés en double rangée sur les huit premiers segments abdominaux, et le métathorax. Ils sont bien plus gros sur le premier segment abdominal qui est pourtant plus court (fonction olfactive ?) Chaque stigmate est recouvert d'une plaque filtrante finement perforée.
      - la seconde larve parasite le nid de son Hyménoptère.
(Source : Internet - Wikipedia)

Les élytres tronqués laissent à découvert l'abdomen, très volumineux, notamment chez la femelle. L'insecte, lorsqu'il est dérangé, sécrète, par les articulations, une substance jaunâtre et toxique, à odeur fade et pénétrante, destinée à repousser les prédateurs. Le surnom de "Enfle boeuf" donné par les anciens provient du fait que les bovins qui ingèrent cet insecte sont pris d'un accès de fureur et subissent un gonflement souvent mortel.

Auteur : Denis Bourgeois

Date : 26/04/2008

Lieu : Vaugneray (69)

Conditions : Au sol en bordure d'un roncier.

Remarques : Accouplement. Femelle à droite.

Auteur : Denis Bourgeois

Date : 26/04/2008

Lieu : Vaugneray (69)

Conditions : Au sol en bordure d'un roncier.

Remarques : Femelle en haut.

Auteur : Denis Bourgeois

Date : 26/04/2008

Lieu : Vaugneray (69)

Conditions : Au sol en bordure d'un roncier.

Remarques : Mâle. Noter les articles intermédiaires des antennes très renflés, provoquant un coude prononcé. Remarquer également la ponctuation peu serrée de la tête et du pronotum, ce qui le différencie de Meloe proscarabaeus, ainsi que l'échancrure de la base postérieure du corselet..

Auteur : Denis Bourgeois

Date : 26/04/2008

Lieu : Vaugneray (69)

Conditions : Au sol en bordure d'un roncier.

Remarques : Femelle à droite. Elle tire le mâle qui marche donc à reculons.

Auteur : Denis Bourgeois

Date : 26/04/2008

Lieu : Vaugneray (69)

Conditions : Au sol en bordure d'un roncier.

Remarques : Mâle en bas, avec ses antennes caractéristiques.

Auteur : Denis Bourgeois

Date : 26/04/2008

Lieu : Vaugneray (69)

Conditions : Au sol en bordure d'un roncier.

Remarques : Femelle à droite.

Auteur : Denis Bourgeois

Date : 26/04/2008

Lieu : Vaugneray (69)

Conditions : Au sol en bordure d'un roncier.

Remarques : Femelle à droite. Noter son abdomen très distendu.