Cliquez sur les noms pour accéder aux photos
Insectes holométaboles dont la plupart des larves vivent dans l'eau. Sur les 6000 espèces connues, près de 400 vivent en Europe occidentale. La plupart des adultes sont brunâtres et ressemblent à des papillons de nuit au vol relativement médiocre. Certaines espèces volent le jour, mais la plupart sont nocturnes et viennent souvent sur les fenêtres éclairées et, bien entendu, au piège lumineux.On les rencontre aussi très loin de l'eau. Ils ont normalement 4 ailes peu rigides recouvertes de poils fins; les postérieures sont moins velues et plus transparentes que les antérieures. Les nervures transverses sont relativement peu nombreuses; les ailes se tiennent en toit au-dessus du corps, au repos. Les antennes sont fines, généralement aussi longues que les ailes antérieures, parfois plus longues, et au repos sont maintenues vers l'avant dans l'axe du corps. Les ocelles peuvent être présents ou non. Les trichoptères adultes se nourrissent rarement, bien que quelques espèces puissent sucer le nectar des fleurs. Ils n'ont jamais de trompe à l'encontre de la plupart des lépidoptères.
La tête porte une paire de palpes maxillaires dont la forme est un caractère important dans la classification de ces insectes; certains sont très longs, d'autres sont courts et trapus. Les femelles ont toujours des palpes maxillaires de 5 segments, mais les mâles de beaucoup d'espèces en ont moins. Les éperons sur les tibias sont également d'une grande aide dans l'identification, car leur nombre varie en fonction de la famille. Il est conventionnel d'en décrire le nombre par une formule constituée d'une série de chiffres : par exemple, 2-2-4 signifie qu'il y a 2 éperons aux pattes antérieures, également 2 aux pattes intermédiaires et 4 aux postérieures. Les éperons sont normalement très visibles, mais chez les Phryganeidae et les Limnephilidae, les pattes portent de nombreuses épines, certaines pouvant être presque aussi longues que les éperons. Il faut alors faire particulièrement attention à ne pas confondre les éperons avec les épines lorsqu'on les compte au cours d'une identification, et même être très vigilant pour être certain qu'il n'y a pas d'éperon cassé, spécialement chez des individus âgés ou des spécimens desséchés depuis longtemps.
(Source : Insectes de France et d'Europe occidentale - Michael Chinery)
